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Les sociétés meurent car elles ignorent comment se réinventer

Elles l'ignorent car elles ne questionnent pas ce qui les a inventées

Le refus par les Sociétés humaines du principe fondamental de la Nature qu'est l'impermanence est à la source de toutes les tyrannies et tous les effondrements 

La Raison convoque un mensonge millénaire entretenu pendant des siècles par des élites en quête de légitimation et du maintien perpétuel, pour eux et leurs proches, de leurs pouvoirs de domination sur les peuples.

 

Ce mensonge fut de considérer que si tout être vivant est par nature soumis à la loi universelle et éternelle de l’impermanence de la vie, soit de la naissance et de la mort, toute société humaine pouvait s’y soustraire, étant une continuité d’une communauté d’êtres qui peuvent se succéder indéfiniment.

 

Cette allégation de permanence soutenant une prétention à la stabilité sociale, avec pour incidence une rigidité de règles, frontières et rapports sociaux, renfermait en réalité le ferment de siècles d’asservissement des peuples à des institutions et gouvernants en quête d’immortalité.

 

L’oubli et l’habitude de l’ignorance ont pérennisé cette orgueilleuse tentation contre-nature dont l’aboutissement est inévitablement toujours le même : l’accroissement de l’injustice, la décadence, la guerre et l’effondrement des civilisations. 

 

Les aspirations des peuples changent avec les générations qui se substituent, comme les individus et leurs volontés évoluent avec les années qui passent. Les volontés de l’enfance n’ont aucune légitimité à s’imposer indéfiniment à l’être qui murit et vieillit. Aucune génération passée ne peut légitimement soumettre une autre génération à ses lois.

 

Aucune constitution et aucune frontière ne peuvent se présenter comme immuables, leurs fondateurs n’ayant fait eux-mêmes que remplacer par leur propre volonté les constitutions et les frontières, formalisées ou non, qui leur préexistaient.

 

Les générations vivantes des Peuples possèdent ainsi un droit naturel universel et inaliénable à faire évoluer leurs volontés politiques, leurs lois et le pacte social qui lie leurs membres, pour assurer leurs droits primordiaux à la vie, à la paix, à l’émancipation et à l’épanouissement.

 

Jusqu’à présent, ce droit naturel s’est vu confisqué et travesti par la coercition de gouvernants dans leur soif de domination et d’accaparation personnelle de richesses et de territoires, sans l’assentiment des populations concernées à pouvoir ou non se prononcer sur leur satisfaction et leur désir de maintien du lien au contrat social auquel ils sont assujettis.

 

L’Histoire nous témoigne que les gouvernants, pourtant censés être les serviteurs de leurs administrés, seront toujours les moins aptes à la mise en œuvre et à la garantie de l'autodétermination de leurs propres peuples, car tout Etat privilégie par nature sa propre préservation avant tout intérêt général de la communauté de ses membres. 

 

Les gouvernants et les puissances qui les soutiennent trouveront ainsi toujours des moyens d’usurper et de flouer la volonté des peuples concernant leurs intérêts généraux véritables.

 

Seuls des principes universels irréductibles pour tous les Peuples, soutenus dans leur accessibilité et leur application par une Institution non-étatique, universelle, impartiale et libérée des intérêts et pressions de tout Etat et de toute puissance politique et économique, peuvent garantir leur droit naturel à s’autodéterminer, soit à devenir des Peuples véritablement libres.

© 2022 par Citoyens pour la Paix Véritable en Europe

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